Depuis quelques années maintenant, les aliments ultra-transformés sont pointés du doigt. Ils sont souvent trop gras, trop salés, trop sucrés et ils contiennent aussi des additifs, qui sont donc consommés régulièrement par les Français. La production de ces aliments comporte plusieurs étapes et techniques de transformation qui ont pour but de créer des produits attractifs, peu chers et faciles à consommer (prêts à l’usage avec ou sans chauffage préalable). Je pense notamment aux bonbons, chips, gâteaux industriels, cordon-bleu, plats préparés, poissons panés, sodas… Le problème de ces multiples étapes de transformation industrielle, c’est que les aliments bruts d’origine sont totalement déstructurés. Notre organisme ne profite donc pas des nutriments comme les antioxydants, les fibres ou les vitamines que l’on retrouve dans les produits d’origine qui sont pourtant essentiels pour notre santé. A savoir que plus un aliment est transformé, plus il contient d’additifs. Pour rappel, les additifs sont des substances qui ont pour rôle de modifier un produit plus ou moins final pour le rendre plus attrayant en modifiant sa couleur, son goût ou sa texture. Certains additifs sont controversés : ils seraient soupçonnés de favoriser les allergies, les maladies auto-immunes, les maladies inflammatoires (de l’intestin notamment), voire d’avoir des effets cancérogènes.
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Le sirop de glucose-fructose est un aliment dont on devrait particulièrement se méfier. Pour info, le glucose et le fructose sont des sucres simples ou monosaccharides, c’est-à-dire qu’ils ne contiennent qu’une unité de sucre. Le sirop de glucose-fructose est un édulcorant largement utilisé dans une variété de produits alimentaires, qui serait potentiellement dangereux pour notre santé. En effet, c’est un sucre extrêmement violent pour notre pancréas, il est pourtant présent dans de nombreux aliments destinés aux enfants.
Même chose pour les graisses végétales hydrogénées : ce sont des huiles végétales qu’on solidifie en ajoutant de l’hydrogène pour faciliter leur utilisation dans l’industrie alimentaire. Bien que les graisses végétales soient considérées comme de bonnes graisses, l’hydrogénation les transforme en acides gras trans, ce qui en fin de compte, les apparente plus à des graisses saturées qu’à leur qualité naturelle de graisses insaturées. Elles perdent donc leurs propriétés protectrices contre les maladies cardiovasculaires notamment.
Pour revenir sur les additifs (et autres ingrédients ajoutés régulièrement), ils peuvent être très problématiques pour une autre raison : certains d’entre eux contiennent du gluten, ce qui peut être nocif pour les cœliaques. Additifs E1400 à 1452 (amidons modifiés), arômes (comme des « arômes de blé », cette dénomination étant imprécise, mieux vaut l’éviter), dextrine, épaississants, fécule, gélifiant, gomme d’avoine E411, liants de céréales, liants protéiniques, malt, extrait de malt, maltose, matières amylacées, pain azyme, polypeptides, protéines végétales, son… Pour quelqu’un qui ne peut pas consommer de gluten, cette liste d’ingrédients dont il faut vérifier l’absence est très longue, il vaut donc mieux s’abstenir de consommer des aliments ultra-transformés. Et même si les additifs ne contiennent pas de gluten, il ne faut pas oublier qu’ils restent des produits majoritairement risqués pour notre santé et qu’il vaut mieux les éviter si on veut s’alimenter sainement. Quand on y pense, nos grands-parents ou arrière-grands-parents n’avaient pas besoin de tous ces additifs dans leur cuisine. A l’époque, on consommait principalement des produits de saison, locaux et surtout bruts ! Il n’était pas forcément question d’écologie ou d’éthique comme c’est le cas maintenant mais plutôt d’un mode de vie simple, plus minimaliste que celui que nous avons actuellement pour la plupart. On peut retourner à un mode d’alimentation plus ancien (et donc plus sain) en limitant donc les produits transformés mais aussi en évitant de consommer des fruits rouges en hiver, en mangeant de la viande de provenance locale, en choisissant un poulet fermier ou Label Rouge plutôt qu’un poulet élevé en batterie susceptible d’être bourré d’antibiotiques ou d’hormones de croissance. Concernant les plats préparés, on peut en consommer de temps en temps (plutôt en dépannage qu’en aliment de base), le tout est d’éviter ceux où l’eau, les matières grasses ou le sucre sont listés dans les premiers ingrédients et qui contiennent des additifs (tournez-vous de préférence vers les plats surgelés) ou trop d’eau.