On a tendance à vouloir supprimer les féculents de notre alimentation quand on cherche à perdre du poids sauf que c’est totalement contre-productif ! Pour se défendre de ce manque, notre organisme va finir par stocker ce qu’on mange. Ne pas manger de féculents peut également causer des coups de fatigue dans la journée car justement, c’est bien dans la journée que nous avons besoin d’énergie. Donc si on mange des pâtes, on apporte à notre corps l’énergie dont il a besoin et en plus, on se fait (très) plaisir.

Pour les plus sceptiques, il est possible de vérifier ceci en faisant une expérience très simple :
– On choisit un plat de pâtes qui nous fait très plaisir (pâtes aux boulettes de viande, carbonara, spaghettis bolognaise…)
– On le mange au déjeuner.
– On prend le temps de manger son plat (et pas de l’engloutir)
– On écoute nos sensations le reste de la journée (envie de manger dans l’après-midi, ballonnement ou inconfort, notre appétit au dîner…)
– On fait le même test le lendemain en ne mangeant aucun féculent.
– On conclut si on se sent mieux avec ou sans féculents au déjeuner.
Les pâtes peuvent se différencier par leur composition et par leur forme : elles peuvent être faites uniquement à base de farine de blé, ou bien avec des œufs, selon les régions et les traditions. Généralement, elles sont chacune associées à une préparation en particulier, selon leur capacité à retenir la sauce, leur consistance, la facilité avec laquelle on les mange ou leur temps de cuisson. Les pâtes en sauce par exemple (comme les pâtes à l’amatriciana), se mangent généralement avec des spaghettis ou des bucatini. Beaucoup de variétés sont seulement régionales et on ne les trouvera pas partout (même en Italie). Il se peut également que le nom d’une même variété de pâtes soit différent d’une région à l’autre. Deux pâtes identiques mais de tailles différentes peuvent aussi avoir un nom différent (comme les « penne » et les « pennette »).
Pour des pâtes farcies, on trouve les tortellinis, des pâtes de petite taille, déjà garnies généralement de fromage et/ou de jambon.
Pour des salades de pâtes, on choisit les orecchiette (« petites oreilles » en français), penne (« plume »), ou pipe (petits rigatoni coudés) : on peut facilement les mélanger à d’autres aliments.

Pour des sauces légères (comme pour un coulis de légumes), on va favoriser les linguines ou les tagliatelles : ce sont des pâtes « en ruban », les linguine (« petites langues ») sont comme des spaghettis mais aplatis tandis que les tagliatelles sont plus semblables aux fettuccine moins larges.

Pour des sauces de consistance intermédiaire (pesto par exemple), on choisit plutôt les farfalle (« papillon ») ou les fusilli (pâtes en forme de spirales, « fuso » qui veut dire « fuseau » en français) : ces pâtes font partie de la catégorie des non-tubulaires, ce sont des pâtes qu’on peut piquer facilement.

Pour des sauces plus riches (à base de viande cuisinée par exemple), on se tourne vers les pappardelle, qui sont de gros rubans, plus larges que les tagliatelles et que les fettuccine.
Pour un gratin de pâtes, les coquillettes ou les macaronis, qui sont en forme de tube, sont les pâtes idéales : ce sont les pâtes qu’on aime manger avec du fromage.

Selon la recette, on fait en sorte d’incorporer des légumes au plat (assez facile pour les salades de pâtes), en faisant une sauce ou un coulis de légumes maison ou en ajoutant directement des légumes dans la recette (des poireaux avec des pâtes au saumon, des tomates fraiches dans un ragoût, des courgettes dans un gratin de pâtes) ou bien, pour ne pas trop dénaturer la recette, on peut manger à coté une salade verte ou une autre entrée de crudités. Donc vous l’aurez compris, si vous êtes fan de pâtes, ne vous en privez pas ! Il est préférable de choisir des pâtes complètes et une recette à base de légumes si on veut en manger régulièrement, mais on ne les supprime surtout pas de son alimentation !