Ballonnements, constipation, flatulences, maux de ventre… ces symptômes digestifs sont très fréquents et touchent majoritairement plus les femmes que les hommes. Bien qu’ils soient généralement bénins, ils sont inconfortables au quotidien et peuvent avoir des répercussions psychologiques sur notre vie sociale. Voici comment réduire ces ballonnements.
Aliments ennemis : quand on est sujet aux ballonnements, les aliments fermentescibles sont à éviter, en effet, ce sont des aliments qui fermentent une fois arrivés dans l’intestin. Il s’agit essentiellement des haricots blancs, des lentilles mais aussi des brocolis, chou de Bruxelles, chou-fleur, céleri, oignons… La fermentation est une étape de la digestion qui a lieu dans l’intestin et dont le but est de dégrader les fibres alimentaires. Le problème est que cette étape provoque une production de gaz intestinaux qui sont responsables des ballonnements voire des flatulences, ces deux symptômes sont souvent liés.
Boissons gazeuses : les sodas et autres boissons alcoolisées ou pas contiennent des bulles donc de l’air, ils peuvent donc provoquer des ballonnements, surtout s’ils sont consommés pendant un repas. Il vaut mieux favoriser l’eau, les thés légers et les infusions pour éviter les troubles digestifs. Le thé vert est idéal car il n’est pas fermenté, pour les tisanes, il existe des variétés qui aident à la digestion. Il faut faire particulièrement attention à la bière, qui en plus d’être gazeuse, contient de la levure qui entraîne une fermentation intestinale.
Crudités : quand on commence à faire attention à son alimentation, on mange souvent des crudités tous les jours. Le problème, c’est qu’à force, cela peut irriter nos intestins et donc provoquer des ballonnements et autres problèmes digestifs. En effet, les légumes crus fermentent dans notre intestin, cela ralentit donc notre digestion, provoque des gaz et des ballonnements. Dans ce cas, on favorise plutôt les légumes cuits. Pour ceux qui ont les intestins fragiles, on va même jusqu’à retirer la peau et les pépins, voire les manger en purée.
Détente et massages : parfois on peut avoir une sensation d’étouffement après un repas ou on peut avoir du mal à s’endormir le soir. Sur le long terme, les ballonnements peuvent provoquer du stress, surtout quand cela arrive au travail ou dans les transports et s’ils sont accompagnés de flatulences. Le problème, c’est que le stress favorise aussi les ballonnements.
Les ballonnements et les flatulences sont les résultats naturels de notre système digestif qui décompose les aliments. Quand les gaz ne quittent pas notre corps par des renvois, ils s’accumulent dans les voies digestives et provoquent des ballonnements. On peut les réduire en changeant quelques habitudes alimentaires et dans des cas plus sévères, par traitement médicamenteux.
Changer l’ordre dans lequel on mange certains aliments : le corps produit de l’acide hydrochlorique de façon naturelle qui assimile les protéines quand on commence un repas. Si on commence le repas avec une source de glucides, on épuise nos réserves d’acide hydrochlorique avant que celui-ci ne puisse agir sur les protéines. Ces protéines mal digérées se mettent à fermenter et provoquent des ballonnements ainsi que des flatulences. Il vaut donc mieux manger un peu de viande, poisson ou autre au début du repas, plutôt que de commencer avec du pain ou des crudités. Si les protéines sont de manière générale, difficiles à digérer, on peut peut-être envisager une cure de compléments alimentaires d’acide hydrochlorique qu’on trouve en magasins spécialisés. On peut les prendre après le repas, au moment où on digère.
Eviter le gluten si on y est intolérant : le gluten est une protéine qu’on trouve dans certains aliments, si on y est sensible, on peut avoir des ballonnements et des gaz après en avoir consommé. Le meilleur moyen d’éviter ces désagréments est d’éviter les aliments qui en contiennent.